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Boudjellal : « Je suis vexé de ne pas avoir de place au stade Mayol »

Invité du Super Moscato Show, Mourad Boudjellal, l’ancien président du RCT, s’est déclaré vexé par l’attitude de son successeur Bernard Lemaître.

Toujours présent dans les médias, Mourad Boudjellal a évoqué, sur les ondes de RMC Sport, la relation qu’il entretient avec Bernard Lemaître. L’ancien président du RCT était énervé par des propos de son successeur sur la santé financière du RCT : « Il a eu des propos que je ne valide pas du tout, qui viennent détruire et ne pas respecter 15 ans de travail. Quand il se permet de dire : « sans moi le club serait en Fédérale 1″, c’est qui pour dire ça ? Il était au conseil d’administration du club pendant deux ans. Il ne faut pas qu’il l’oublie qu’il a voté les budgets, si déficit il y eu – ce ne sont pas ceux qu’il a annoncé – mais il les a voté aussi. »

Il est également revenu sur son départ mouvementé la saison dernière : « Je suis vexé par le fait de ne pas avoir pu dire adieu aux gens, ni au personnel, ni aux joueurs. Je suis vexé de ne pas pouvoir allé au stade Mayol. Je suis vexé de ne pas pouvoir voir le centre de formation pour lequel j’ai amené un magnifique terrain. J’ai amené des subventions, je suis caution bancaire à hauteur de 6 millions d’euros. C’est quand même un peu d’argent. Je suis caution bancaire des comptes du club encore aujourd’hui et, étant caution de tout ça, je suis vexé de ne pas avoir de place au stade Mayol. Je trouve ça hallucinant. « 

Mourad Boudjellal a tenu à rappeler à l’ordre Bernard Lemaître en abordant la place du président dans une institution telle qu’un club de rugby : « Je ne peux pas détester quelqu’un qui est président du RCT. J’ai envie que ce club gagne. Je lui ai laissé un héritage par contre j’aimerais bien que, de temps en temps, il en parle […] Quand j’ai repris ce club, j’ai créé de places d’honneur pour les anciens présidents. Il y en a que j’aimais, il y en a que j’aimais moins et il y en a que j’aimais pas mais ils ont tous eu leur place parce que je représentais une entité morale qui est le RCT. Il faut qu’il intègre cette dimension. »