La tension entre la Fédération Française de Rugby e la Ligue Nationale de Rugby est encore montée d’un cran ce week-end.
Jusqu’où iront les tensions entre les deux instances responsables du rugby français ? Pour l’instant les négociations ressemblent davantage à une générale qu’à des discussions pour trouver un accord au sujet de la libération des internationaux. A coup de communiqués et de lettres, FFR et LNR tentent de s’influencer pour obtenir gain de cause renvoyant une image pathétique d’un sport incapable de se mettre autour d’une table.
Ce week-end, un nouveau seuil a été atteint. Paul Goze, président de la LNR, a d’abord envoyé un courrier, à Bernard Laporte, dans lequel il rappelle que la semaine de préparation du match contre le Pays de Galles n’entre pas dans le cadre de la convention FFR-LNR. Dans cette lettre, Paul Goze qualifie ces convocations de « nulles et non avenues ». Surprise, Bernard Laporte n’a que peu goûté à ce « message ». Dans la foulée, il s’est lui aussi fendu d’un courreir aux clubs en leur rappelant qu’un international non autorisé à jouer en équipe nationale ne pouvait pas non plus jouer en championnat pendant la fenêtre internationale prévue par World Rugby. Ce à quoi les clubs ont répondu qu’ils étaient « choqués par ces menaces ». Ils ont tous signé ce courrier adressé au président de la FFR à l’exception de Mohed Altrad dont la société est partenaire principal du XV de France…
