Me Versini-Campinchi, avocat de Bernard Laporte, est indigné par la tenue de l’interrogatoire de Bernard Laporte à quelques jours des élections.
L’affaire de favoritisme supposé qui avait secoué le début de mandat de Bernard Laporte n’a pas encore livré son verdict. Soupçonné d’avoir influencé la commission d’appel de la FFR pour réduire une sanction du club de Montpellier dont le président, Mohed Altrad, avait engagé Bernard Laporte pour une série de conférences contre la modique somme de 150 000 euros, le président de la FFR sera une nouvelle fois entendu ce mardi par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance économique.
A quelques jours des élections, son avocat, Me Versini-Campinchi, dénonce un timing douteux dans les colonnes de l’Équipe : « C’est absolument consternant cette ingérence de l’autorité judiciaire dans une campagne électorale […] On peut imaginer que sept mois d’analyses des documents saisis lors des perquisitions auraient suffi pour le convoquer en septembre 2018. Mais nous sommes en septembre 2020. Il est insensé d’attendre deux ans avant de l’entendre, juste avant une élection à la fédération française de rugby. »