Certains présidents et représentants de la Ligue Nationale de Rugby seront reçus mardi par le gouvernement.
Face au durcissement des mesures sanitaires, le monde du rugby craint, plus que jamais, de devoir jouer à huis clos. Dans ce cas de figure, les présidents du secteur professionnel s’accordent à dire que les clubs ne pourront pas survivre. Depuis quelques jours plusieurs départements sont passés en zone rouge. Par conséquent certaines équipes ne pourront pas demander de dérogation pour accueillir plus de 5000 personnes. Pis, cette jauge pourrait être abaissée si la circulation du virus est très élevé dans les départements concernés.
Afin d’éviter la disparition du rugby professionnel, des représentants de la LNR et des présidents de clubs seront reçus mardi prochain par le gouvernement. L’objectif de cette réunion est de trouver une solution financière pour soutenir les clubs comme l’a évoqué Didier Lacroix lors d’une conférence de presse : « Si nous restons avec des jauges partielles et sans aide de l’Etat, nous serons en grand danger. On a une audience avec le gouvernement mardi avec un certain nombre de présidents et de représentants de la Ligue pour évoquer ces sujets. On parle d’un manque à gagner de 30 millions d’euros pour une période de deux mois pour l’ensemble des clubs. Le quart de finale représente par exemple pour nous une recette de 1,1 million d’euros et un match de Top 14 avec une affluence normale c’est environ 300.000 euros. Avec des jauges partielles, le rugby est en danger de mort. Sans aide, on n’attendra pas trois mois pour mettre la clé sous la porte, malheureusement. »