La gouvernance de World Rugby dénoncée dans un rapport

« Le PRPW soutient que cet accord présumé peut constituer un acte de corruption et qu’il suggère que l’élection a été délibérément manipulé. Si cela est vrai, cette prétendue «contrepartie» porterait atteinte à l’impartialité de l’élection et porterait gravement atteinte à la confiance du public dans la gouvernance de World Rugby. Il a donc le potentiel de jeter le discrédit sur ce Sport.

Outre cet accord, le rapport dénonce le retrait tardif de Francis Kean, candidat au Comité Exécutif de World Rugby et soutien de Bill Beaumont. Condamné pour homicide involontaire il y a 14 ans et suspecté d’avoir manqué aux Droits de l’Homme lorsqu’il était dans la Marine fidjienne puis à son poste de responsable des prisons, Francis Kean était un élément très gênant dans la campagne du duo Beaumont/Laporte. Le président de la fédération fidjienne de rugby avait finalement retiré sa candidature mais le mal était déjà fait selon le PRPW: « Nous attendons encore des réponses sérieuses sur la manière dont Francis Kean, un homme reconnu coupable d’homicide involontaire, aurait pu être accepté au conseil de World Rugby. La France a également soutenu la nomination de Kean avant le retrait de sa candidature […] Elle ne respecte pas ses engagements en tant que membre du mouvement olympique et continue d’agir en violation de ses propres statuts. Par rapport à d’autres grandes fédérations sportives internationales, la gouvernance de World Rugby est manifestement déficiente.

Le rapport Veilomani, condamne le traitement réservé aux Nations du Pacifique. Le PRPW juge injuste et inéquitable la programmation des matches internationaux qui ne tient pas compte des équipes du Pacifique « L’un des terreaux les plus fertiles au monde pour les talents du rugby continue d’être soumis à des notions de droit colonial, qui doivent maintenant être reléguées au rebut de l’histoire, où elles ont leur place. »