Conséquence directe de la crise économique liée à la crise sanitaire, la fédération néo-zélandaise va se séparer de la moitié de ses 180 salariés.
Selon la presse néo-zélandaise, la fédération de rugby va être dans l’obligation de prendre des mesures drastiques pour compenser les énormes pertes financières pour l’année 2020. Il est question d’une perte de plus de 67 millions d’euros pour l’organisme si la saison sportive (Super Rugby, Mitre 10 cup) était définitivement annulée. Des mesures ont déjà été prises pour limiter les dégâts. L’équipe dirigeante a baissé l’ensemble de ses salaires de 20% et tous les joueurs et joueuses sous contrat on accepté un gel des salaires de l’ordre de 50%.
Dans les mois à venir la fédération espère remonter légèrement la pente en organisant un Super Rugby entre les franchises néo-zélandaises évoluant habituellement dans cette compétition. Cependant, la presse annonce que la fédération ira plus loin en diminuant ses effectifs de moitié. En effet, il est question de 90 suppressions de poste. Une mesure que le directeur exécutif Mark Robinson n’a pas confirmé, mais en revanche il a bien évoqué des discussions avec ses équipes « Nous travaillons actuellement en consultation avec notre personnel sur ce point et c’est évidemment une période difficile pour le rugby ».