Éric de Cromières, président de Clermont, s’est montré agacé par les commentaires de certains manager sur les différents scénarios de reprise.
Pour le site de son club, Éric de Cromières s’est exprimé sur la situation actuelle. Le président de Clermont a voulu rassurer les supporters en précisant que le club n’était pas en danger économiquement malgré le contexte : « Je ne pense pas qu’à ce jour, le club soit en danger. Il est certain qu’il peut se retrouver dans une situation difficile si nous n’avions plus la possibilité de jouer jusqu’à la fin de la saison… Il faudrait, à ce moment-là, recourir à un emprunt pour éponger les dettes que nous aurions et qui pourraient monter jusqu’à 4-5 millions d’Euros dans le pire des cas. Nous n’aurions pas d’autres choix que de l’étaler sur 4-5 saisons ce qui nous mettrait forcément dans une situation délicate. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour puisque nous esperons reprendre. Et quand bien même cela devait arriver, cela se gère, d’autres entreprises seront obligées de passer par là. En sachant se battre et en faisant les sacrifices qui conviennent, nous arriverons à nous en sortir. »
Également interrogé sur la suite du championnat, de Cromières n’a pas mâché ses mots. Il n’a pas vraiment apprécié que plusieurs managers, dont Philippe Saint-André et Christophe Urios, fassent des déclarations dans la presse sur des scénarios de reprise : « Effectivement, les présidents travaillent et cherchent des solutions. Ce qui n’est pas admissible, c’est de lire les avis de personnes qui ne sont pas présidents de club et se permettent de donner leur avis. Je pense notamment à Philippe Saint André ou Christophe Urios. Les présidents font attention à ne pas exprimer leur avis, ce ne sont pas à leurs adjoints de s’exprimer sur le sujet. Philippe Saint-André est dans son club depuis une quinzaine de jours, je ne vois pas ce qu’il a à dire et à quel titre il le fait. Il n’est pas question d’un combat de coqs ni d’intérêts égoïstes de chaque club mais d’une cause commune pour terminer cette saison de la meilleure des manières. Laissons travailler les présidents de clubs, entre-eux, ils sont assez raisonnables et conscients de ce qu’ils portent qui va bien au-delà d’une simple saison sportive […] nous devons traiter le problème au niveau de la Ligue et pas à la hauteur des opinions des responsables sportifs des clubs dont les solutions sont trop souvent en adéquation avec leurs propres objectifs. »