Par l’intermédiaire de son président Mohed Altrad, Montpellier conteste la validité du Salary Cap, procédé visant à préserver l’équité sportive.
On le sait depuis de nombreuses années, Mohed Altrad n’est pas vraiment un partisan du Salary Cap. Il souhaite même le voir disparaitre et vient de franchir une nouvelle étape dans cette volonté. Début septembre dernier son club a été condamné pour dépassement du Salary Cap par une commission indépendante mandatée par la LNR. L’amende de 400 000 euros a été annulée la semaine dernière par la commission d’appel de la FFR ayant, par la même occasion, mis hors de cause le club héraultais. Une décision étonnante pour la Lique qui s’était fendue d’un communiqué dans la foulée.
Du côté de Mohed Altrad la tension n’est pas retombée puisque ce dernier a décidé de porter l’affaire devant le Conseil d’État, juge administratif suprême. Pour le président de Montpellier, le Salary Cap ne respecte pas certains principes constitutionnels. Pourtant, il pourrait ne pas être entendu puisque le Salary Cap permet d’éviter une inflation des salaires et de préserver l’équité sportive. De même les missions de la LNR sont « encadrées et cantonnées à leur caractère nécessaire » selon le rapporteur public. Ce dernier a donné ses conclusions en conseillant de ne pas communiquer la demande du club de Montpellier au Conseil Constitutionnel. Le Conseil d’État devra donc trancher avant de livrer son verdict dans plusieurs semaines.