Grâce à une énorme intensité et un match tonitruant les anglais ont réussi à vaincre l’ogre néo-zélandais, ils décrochent leur billet pour la finale !
Le match avait déjà commencé dans la semaine avec les déclarations d’Eddie Jones mettant la pression sur le squad néo-zélandais, avant de se poursuivre pendant le haka puis sur leterrain. Les anglais se sont avancés en V pour « étouffer » le Kapa O Pango des All Blacks donnant déjà à cette rencontre une saveur particulière. Partis sur un rythme époustouflant, les anglais marquent un essai en force par l’intermédiaire de Tuilagi après seulement deux minutes de jeu. Longtemps dans cette première période, le score est resté bloqué à 7 à 0. Beaucoup plus forts, beaucoup plus vifs, les anglais étaient au-dessus du lot. Ils ont monopolisé le ballon pour ne laisser aucune munition aux néo-zélandais. Mieux, Ford a marqué trois nouveaux points avant le pause pour porter le score à 10-0.
Itoje, Curry, Underhill dans un autre monde
Tous les superlatifs ne seront pas suffisants pour qualifier le match d’Itoje, de Curry ou encore d’Underhill et globalement l’équipe anglaise. Ces joueurs sont dans un autre monde et en plus ils sont très jeunes ce qui laisse penser qu’ils seront là pour de nombreuses années encore. Ils ont véritablement écœurés les néo-zélandais par des plaquages, des grattages, ou des ballons volés en touche. Jamais les All Blacks n’ont réussi à se débarrasser de ces poisons. Ford s’est chargé de mettre à l’abri son équipe en capitalisant sur l’indiscipline néo-zélandaise. L’essai de Savea sur la seule erreur anglaise n’a pas changé la donne. Au terme d’un match largement dominé, les anglais s’imposent 19 à 7. Pour la première fois depuis 2007, la Nouvelle-Zélande s’incline en Coupe du Monde marquant ainsi la fin de l’ère Hansen.