Pas de pression pour l’Afrique du Sud avant d’affronter le Japon

Quatre ans après le désormais célèbre « miracle de Brighton » le squad sud-africain se prépare à affronter de nouveau le Japon en Coupe du Monde.

En conférence de presse, les joueurs sud-africains ont fait face à de nombreuses questions sur le fait de retrouver le Japon quatre ans après la défaite inédite à Brighton. Ce match légendaire est toujours dans les têtes mais les sud-africains sont mieux préparés selon l’entraineur adjoint Mzwandile Stick. Le spécialiste des arrières a insisté sur le fait que les Boks ont travaillé pour tenir le rythme imposé par les japonais : « Nous avons vu la rapidité et le tempo de leur jeu […] nous essaierons de nous adapter pour nous assurer de pouvoir suivre leur rythme. Nous allons élaborer un bon plan et nous avons également travaillé très fort lors des séances d’entraînement pour nous assurer de pouvoir suivre cette intensité. »

Une stratégie de conservation

L’Afrique du Sud s’attend à un combat de tous les instants. Cette fois, l’équipe est prévenue. Contrairement à 2015, les Boks savent que le Japon ne craquera pas. Portés par 126 millions de supporters, les nippons ne sont plus une surprise. Ils s’adaptent très bien au jeu adverse. On a pu le constater contre l’Irlande et l’Ecosse, deux équipes aux styles bien distincts. Les hommes de Jamie Joseph peuvent aussi bien répondre dans l’affrontement que dans la vitesse. Dans cette optique, les Boks préfèrent jouer à cache ballon. Le clan de Rassie Erasmus peut tenir 80 minutes rien que sur l’affrontement. Ils ont choisi de conserver les ballons plutôt que d’arroser le fond de terrain. On les comprend. Le triangle arrière Lemeki/Fukuoka/Matsushima est terriblement dangereux. Il n’est pas recommandé de leur offrir trop de munitions. De plus, certains joueurs comme Duane Vermeulen connaissent bien le rugby japonais. Lui ou encore Willie Le Roux ont évolué en Top League. Ils ont gouté à la culture du travail : « les gars ne se reposent pas, l’éthique de travail sur le terrain, en dehors du terrain, est fantastique; c’est une culture fantastique. »

Il y a quelques semaines, l’Afrique du Sud s’était largement imposée 41 à 7 lors du dernier match de préparation contre le Japon. Cette victoire les a libéré d’un poids même si le souvenir de Brighton ne sont pas bien loin…