Complètement bousculée par les Fidji, l’Australie a tout de même réussi à décrocher un bonus offensif lors de cette victoire.
Michael Cheika et ses hommes ont tremblé. Imprécis, maladroits, ils n’ont pas réussi à mettre leur jeu en place. Malgré une volonté affichée de joueur depuis leur camp, les australiens commettent trop de fautes de mains dans ce premier acte. On les disait capables du meilleur comme du pire hier au moment de présenter les deux formations, on a vu ces deux facettes aujourd’hui. Après un premier essai de Yato sur un service de Tuisova, les australiens se sont relancés par leur capitaine Hooper. Cependant, ils se sont fait attraper par la patrouille à plusieurs reprises donnant à Volavola de nombreuses pénalités. Ainsi, les Fidji ont résisté aux assauts des Wallabies pour virer en tête à la pause.
Le banc fait la différence
Après 20 minutes d’une énorme domination, le banc australien a fait la différence. Alors qu’ils venaient d’encaisser un nouvel essai sur une interception de Nayacalevu, ils ont corrigé leurs défauts. L’entrée de Genia a donné une impulsion au reste de l’équipe. D’abord, les Walalbies sont revenus grâce à deux essais sur maul marqués par Latu. Conquérants, les avants australiens ont dominé leurs homologues fidjiens. Ensuite, la cavalerie a profité d’une supériorité numérique pour marquer deux autres essais. Koroibete et Kerevi, deux joueurs d’origine fidjienne évoluant avec l’Australie, ont fait parler leur puissance pour sceller cette victoire bonifiée 39 à 21.