La Ligue Nationale de Rugby a annoncé « une baisse significative » du nombre de commotions au cours de la saison dernière.
C’est la préoccupation numéro une de la LNR. Après une année 2018 noire pour le rugby français, la Ligue et la commission médicale viennent de communiquer une nouvelle rassurante. Selon un rapport le nombre de commotions avérées, c’est-à-dire constatées par un médecin au moins 48 heures après un choc à la tête, est en baisse. Le Dr Bernard Dusfour, président de la commission médicale, s’est présenté devant la presse pour présenter des chiffres s’appuyant sur le travail du neurologue Philippe Decq. Lors de la saison 2016/2017, 103 commotions avérées ont été diagnostiquées. Lors de l »exercice 2017/2018 ce nombre est passé à 91 avant de tomber à 69 la saison dernière.
Des mesures payantes
Désormais plus conscient des risques encourus par les joueurs, le monde du rugby s’est adapté. Plusieurs mesures ont été mises en place pour mieux encadrer les joueurs atteints de commotions. La présence d’une assistance vidéo pour pouvoir visionner en direct les images afin de faire sortir des joueurs, est bénéfique pour le Dr Bernard Dusfour. Même constat concernant la plus grande sévérité des arbitres pour limiter les plaquages hauts. Cette année, un médecin indépendant est présent sur chaque rencontre et peut ordonner de sortir un joueur si ce dernier présente des symptômes de commotion. En plus de la baisse des commotions, le nombre de joueurs retournés sur le terrain après un premier choc a également baissé. Ce chiffre est passé à 14 la saison dernière contre 24 lors de la saison 2017/2018