Pour la deuxième fois en deux ans, Jérôme Garcès a expulsé un joueur néo-zélandais, décision qui ne passe pas auprès de la presse néo-zélandaise.
Sous le feu des critiques en Nouvelle-Zélande pour avoir logiquement expulsé un Scott Barrett coupable d’un vilain geste, Jérôme Garcès a une nouvelle fois sorti le rouge devant un joueur néo-zélandais. Ils sont peu nombreux à avoir été expulsés en portant le maillot floqué de la fougère. En tout, quatre joueurs ont reçu un rouge dans toute l’histoire des All Blacks. En 2017, Sonny Bill Williams, déjà pour une charge à l’épaule en plein visage, avait laissé ses partenaires lors d’une défaite face aux Lions britanniques et irlandais chose qui n’était plus arrivé depuis 50 ans ! A peine deux ans plus tard, c’est au tour de Scott Barrett de voir rouge. A chaque fois, Jérôme Garcès n’a pas tremblé et pris la décision qui s’imposait. N’en déplaise à la presse néo-zélandaise, le geste du deuxième ligne est flagrant. Immédiatement capté par M. Garcès, la vidéo n’a fait que mettre en évidence le coup d’épaule de Scott Barrett dans la nuque et la tête du capitaine australien Hooper.
La presse néo-zélandaise fustige la décision de M. Garcès
« Il est certain que l’arbitre français n’excelle pas lorsqu’il arbitre les All Blacks » Gregor Paul, éditorialiste au New Zealand Herald
Nos confrères néo-zélandais ont peut-être la mémoire courte. Sans faire forcément référence à la finale de Coupe du Monde 2011 où Craig Joubert avait litteralement fondu comme neige au soleil face à la pression populaire, il est tout de même interessant de rappeler que les All Blacks ont, plus souvent qu’à leur tour, bénéficié d’une certaine protection. D’ailleurs on se souvient que, lors de la dernière tournée des Bleus en Nouvelle-Zélande (2018), la presse et même Steve Hansen avaient reconnu que les All Blacks s’en étaient bien sorti. Si les français n’étaient pas au niveau cette année là, on n’oublie pas que Rémy Grosso avait été gravement blessé par le pilier Ofa Tu’ungafasi. Ce dernier n’avait reçu qu’une simple pénalité sur le coup. Victime de plusieurs fractures au visage, Grosso avait, quant à lui, déclaré forfait pour le reste de la tournée.