C’était quasiment écrit. Les All Blacks sont tombés en Australie lors de la dernière journée du Rugby Championship.
Comme en 2015, 2011, 2007, 1999 et 1991, l’Australie a battu la Nouvelle-Zélade en année de Coupe du Monde. Le succès de 2019 s’est construit par un combat de tous les instants. Les Wallabies ont véritablement étouffé leurs homologues néo-zélandais qui n’ont quasiment pas existé. En difficulté dans l’animation, Richie Mo’unga n’a pas pesé sur la rencontre. Beauden Barrett s’est constemment proposé pour venir l’épauler à l’ouverture en plus de couvrir le poste d’arrière. Réduits à 14 en fin de première mi-temps après un carton rouge de Scott Barrett, les All Blacks ont sombré en seconde mi-temps.
White, Kerevi et Beale marchent sur la défense
Globalement, l’ensemble des joueurs australiens ont réalisé un match sensationnel. Cepedant, parmis eux, deux ont fait de grosses différences. On fait bien évidemment référence à Nic White. Boudé en sélection après son départ pour l’Angleterre, il pourrait devenir le demi de mêlée numéro 1 s’il réitère ce genre de prestations. Kerevi est également à mettre à l’honneur. Sur le troisième essai australien, le centre a terrassé la défense adverse à lui tout seul. Après avoir évité Aaron Smith, il a mis Beauden Barrett sur les fesses puis évité le retour de Ngani Laumape avant de libérer le ballon pour… White ! De son côté Beale a servi de détonnateur en mettant le feu dans la défense à plusieurs reprises avant de marquer à son tour.
Une victoire historique
En s’imposant 47 à 26 face à la Nouvelle-Zélande, les australiens se sont offerts la plus grosse victoire de l’histoire face aux All Blacks. Exténués par leur infériorité numérique, les hommes de Steve Hansen se sont effondrés en fin de rencontre. Avec cette défaite, ils laissent filer le Rugby Championship pour la première fois depuis 2015.