Les Springboks ont failli s’imposer au Westpac Stadium de Wellington face à la Nouvelle-Zélande.
Tout a bien démarré pour les visiteurs. Galvanisés par un exploit qu’ils avaient déjà réalisé l’an dernier, ils ont parfaitement abordé la rencontre. La première période fut stratégique. Les sud-africains ont muselé leurs homologues grâce à une défense agressive et le jeu au pied de Pollard. Confinés dans leur moitié de terrains, les All Blacks se sont montrés imprécis. Comme la semaine dernière à Buenos Aires, ils ont fait de nombreux en-avants. Également indisciplinés, ils ont offert des points faciles à Pollard. Il y eu peu de rythme durant un premier acte durant lequel les équipes se sont défiées physiquement.
Une seule munition, un essai
Les néo-zélandais n’ont pas eu de ballon dans le camp adverse. Peu à l’aise avec le ballon, ils sont entrés pour la première fois dans les 22 mètres sud-africains à la demi-heure de jeu. Et encore ils ont immédiatement perdu le ballon. En revanche sur un turn-over, une erreur de défense a laissé un énorme espace pour la fusée Beauden Barrett. Repositionné à l’arrière, il a déposé la défense pour servir Goodhue sur un deux contre un. Le centre des Crusaders aplati le seul essai de son équipe une trentaine de mètres plus loin.
En seconde période, la rencontre est restée tout aussi fermée jusqu’à l’heure de jeu. Par la suite, l’accélération des All Blacks a changé la donne même si le score fut serré jusqu’au bout. Le pied de Mo’unga a permis aux néo-zélandais de s’échapper au score. Après une première période quasi parfaite, les Boks n’ont pas réussi à maintenir une énorme pression. Pourtant avec beaucoup de réussite, ils ont arraché le match nul à la dernière seconde sur un essai du jeune demi de mêlée Jantjies. Score final, 16 à 16, les deux formations ont un niveau similaire, elles se retrouveront pour un premier match décisif lors de la Coupe du Monde fin septembre.