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Lorenzetti : « J’avais l’angoisse de la vérité »

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Au lendemain de la défaite de son équipe, Jacky Lorenzetti s’est exprimé sans détour sur la fin de saison du Racing 92.

Jusqu’à l’an dernier il était très difficile pour une équipe de s’imposer à l’extérieur en barrage. Aujourd’hui la donne a changé. Le Racing 92 et son président en ont fait les frais hier soir. La Rochelle s’est imposée à Colombes face à des racingmen impuissants. Dans un entretien à Rugbyrama, l’homme fort du club des Hauts-de-Seine s’est livré sur la deuxième partie de saison et les difficultés sportives de l’équipe :

« Avant ce match contre La Rochelle, au fond de moi-même, j’avais l’angoisse de la vérité. Et aujourd’hui, la vérité nue est la suivante : on n’est pas invité. »

Difficultés en partie liées au départ de Laurent Labit pour le staff du XV de France. Si le Racing 92 affichait déjà quelques lacunes avant cette annonce, la séparation avec son acolyte a marqué le groupe. Jacky Lorenzetti a également évoqué le changement dans les rapports entre les deux hommes :

« On se voit tous les matins, on prend un café ensemble et ces dernières semaines, je n’avais pas besoin de scruter pour constater les regards qui se détournent, les yeux qui se fuient. Cette séparation a été douloureuse pour l’un et pour l’autre. »

Désormais éliminé, le président a constaté que la solidarité rochelaise avait fait la différence. Pour lui le mal est profond, un recrutement clinquant ne suffit pas ou plus pour remporter le Top 14 « Au rugby, il vaut mieux 23 bons joueurs qui jouent ensemble que 23 stars qui jouent chacun de leur côté. »