Guy Novès, l’ancien sélectionneur du XV de France a annoncé dans une interview qu’il soutiendra l’opposition à Bernard Laporte.
Quinze jours après avoir remporté son bras de fer contre la Fédération Française de Rugby, Guy Novès s’exprime, par l’intermédiaire du Journal du Dimanche, pour la première fois. Il y a deux informations primordiales à retenir dans l’entretien qu’a accordé Guy Novès au JDD. D’abord, il l’affirme, il ne reviendra pas en tant qu’entraineur. A la question « le reverra-t-on sur le terrain ? » il a répondu non mais il ne ferme pas la porte à d’autres prérogatives. S’il parle là, d’une éventuelle fonction dans un club, il a évoqué, plus longuement, un éventuel soutien à l’opposition de Bernard Laporte. A un an des élections, celle-ci prend forme. Le mandat de Bernard Laporte aura été marqué par de nombreuses affaires embarrassantes. Pour redorer l’image du rugby français, l’ancien entraineur de Toulouse souhaite apporter sa pierre à l’édifice.
« Si le groupe de Jean-Claude Skrela, Fabien Pelous, Olivier Magne, Marc Lièvremont, Serge Blanco et M. Grill, que je ne connais pas, se structure pour construire un projet dont le rugby français a besoin, je les aiderai. Parce que ce sport a besoin de retrouver ses valeurs. »
Galthié ? « C’est dommage qu’il ne soit pas le premier choix »
Également interrogé sur la future nomination de Fabien Galthié à la tête des Bleus, Guy Novès se questionne sur le fait que l’ancien demi de mêlée puisse vraiment remettre à flot le bateau « XV de France ».
« Fabien a été débarqué de Montpellier. Un moment très pénible pour lui. Il a dû souffrir le martyre avec ce qu’il a vécu là-bas. Il a aussi été débarqué de Toulon. Il a connu la double peine. Il s’en est remis, c’est un costaud, un passionné. On lui proposerait donc le poste le plus honorifique du rugby français… C’est dommage qu’il ne soit pas un premier choix : si le référendum avait donné raison à Bernard Laporte, il serait toujours consultant. Il a démontré des compétences certaines là où il est passé, mais va-t-il changer le rugby français? »