Le New Zeland Herald a révélé hier qu’un projet de ligue mondiale fermée était à l’étude du côté de World Rugby.
Selon le journal néo-zélandais, World Rugby étudierait particulièrement une compétition fermée regroupant les nations majeures du rugby ainsi que le Japon et les États-Unis. Cette information a immédiatement fait réagir les fédérations du Pacifique. Outrée par le fait d’être, potentiellement, écartées d’une telle compétition, ces fédérations ont réagi par l’intermédiaire de l’association Pacific Players Welfare. Son directeur, Dan Léo, a appelé à un boycott de la Coupe du Monde si cette Ligue Mondiale devait avoir lieu.
Ligue mondiale, quel intérêt ?
Il n’y a pas énormément de réponse à cette interrogation. L’intérêt est bien évidemment financier. En intégrant le Japon et les États-Unis dans cette compétition, World Rugby cherche à donner plus de visibilité à ce sport sur des marchés émergents comme c’est le cas au Japon et de l’autre côté de l’atlantique. Cependant un ligue fermée aurait de graves conséquences pour les nations comme les Fidji, les Samoa ou les Tonga qui ne pourraient plus affronter les meilleures équipes. Ce point est sujet à discorde au sein des dirigeants de World Rugby. Le vice-président Agustin Pichot milite de son côté pour qu’un système de promotion et de relégation soit mis en place pour cette compétition :
« Ma position et ma proposition ont toujours été les mêmes depuis le premier jour. 12+12 avec promotion/relégation et assez de périodes de repos pour les joueurs. Rien n’a été décidé encore, et je doute que ça le sera, mais je continuerai à essayer. »
My position and my proposal has always been the same since day 1
12+12 with promotion/relegation with enough rest periods for the players.
Nothing has been decided yet, and I doubt it will, I won’t stop trying.
1/2— agustin pichot (@AP9_) February 28, 2019