Aujourd’hui se tenait, au Conseil des prud’hommes de Toulouse, l’audience qui oppose Guy Novès à la Fédération Française de Rugby.
L’ancien manager des Bleus attendait ce moment avec impatience. Licencié pour faute grave, Guy Novès avait saisi les prud’hommes pour contester son licenciement qu’il trouvait abusif. Il réclamait en réparation 2,9 millions d’euros dont 370 000 euros pour préjudice moral. L’entraineur au plus grand palmarès du rugby français faisait face aux représentants de la FFR puisque Bernard Laporte ne s’est pas présenté à l’audience. Au cours des différentes prises de paroles certaines remarques ont fusées. Il faut le reconnaitre, par moment les débats n’ont pas volé très haut… La personnalité de Guy Novès a été particulièrement ciblée par Maïtre Aguerra, l’avocat de la FFR : « Guy Novès se prend pour une statue, il se croit au dessus des autres […] il n’y en n’a pas (de préjudice moral, ndlr). Concernant Monsieur Novès, on devrait plutôt parler de préjudice d’orgueil. »
Le verdict rendu le 8 avril
Outre ces déclarations, Maïtre Aguerra est bien évidemment revenu sur le fond de l’affaire lors de sa plaidoirie. Pour lui la procédure de licenciement a été parfaitement respectée : « C’est un choix assumé par la Fédération Française de Rugby qui voulait donner le moins de résonance médiatique possible à ce licenciement. Et de toute façon Bernard Laporte l’a appelé pour le prévenir qu’il venait de lui envoyer sa lettre de licenciement. Donc il n’y a pas matière à demander 30,000 euros pour irrégularité de procédure juridique. Cette audience a attiré beaucoup de monde (120 personnes dans la salle) mais elle ne va pas délivrer tout de suite son verdict. Pour cela il faudra attendre le 8 avril à 14h00.