Le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte, est sorti hier d’un silence étonnement long…
On l’avait connu plus bavard notamment juste après son arrivée à la tête de la Fédération. Bernard Laporte, s’exprimait alors souvent sur les résultats du XV de France et de son ancien sélectionneur Guy Novès. Il avait même posé un ultimatum à l’homme qu’il ne va pas retrouver aujourd’hui aux prud’hommes (BL ne se présentera pas au Tribunal de Toulouse) avant de le licencier pour faute grave. Cette fois la déroute en Angleterre n’a pas été suivie de commentaires. Depuis qu’il a mis en place Jacques Brunel, il se garde d’ailleurs de trop commenter les choix du manager des Bleus. Cependant, hier, Bernard Laporte s’est confié au Dauphiné. Lors de cet entretien, il a confirmé que Jacques Brunel resterait en poste jusqu’au mondial : « Pour moi, c’est toujours l’homme de la situation. Et puis on ne va pas réagir à chaque défaite. On doit surtout réfléchir pour trouver des solutions. »
Un bilan contrasté
Si le président se montre assez réactif sur certains problèmes concernant la santé des joueurs ou le monde amateur, il faut reconnaitre que ses choix et certaines de ses méthodes ont de grandes conséquences sur le secteur sportif. Depuis son arrivée, beaucoup d’affaires apportent un climat tendu atour de la fédération. Cela impacte les salariés comme on a pu le voir mi-novembre avec cette fameuse étude, d’un cabinet indépendant, qui dévoilait un résultat « alarmant » sur le bien être des employés de la FFR depuis l’arrivée de Bernard Laporte. Côté joueur, les sentiments sont similaires. Personne ne se sent installé. En mettant en place Jacques Brunel, il n’a pas réussi à redorer le blason du XV de France. Les résultats sont même pires qu’avant et l’énorme turn-over continue. En effet, 60 joueurs ont été utilisés en seulement un an. Ce chiffre effarant et certaines déclarations montrent bien que les joueurs n’ont plus la même envie en portant les couleurs de la Nation.