Romain Ntamack sera titulaire face au Pays de Galles. Neil Jenkins, entraineur gallois, se souvient qu’auparavant son équipe avait mis au point une stratégie pour cibler un certain Émile Ntamack.
Véritable légende vivante, l’ancien demi d’ouverture gallois a affronter de grands joueurs au cours de sa carrière mais il se souvient tout particulièrement d’un adversaire. Alors que son équipe dirigée par Graham Henry, qui deviendra Champion du Monde avec les All Blacks, s’apprête à affronter la France, un problème se pose. En 1999, le trois-quart toulousain, Émile Ntamack, est au sommet de son art. Le Pays de Galles se présente dans le Stade de France pour la première fois. A ce moment, cela fait 24 ans que les gallois ne se sont pas imposés dans l’hexagone. Neil Jenkins se souvient : « Nous ne pouvions pas gagner au Parc des Princes. Mais nous avons gagné le premier match au nouveau stade en 1999. Le Parc des Princes était mon stade préféré, il n’y a pas d’endroits plus difficiles où jouer. »
Une stratégie anti-Ntamack
Ce 6 mars 1999, le Pays de Galles vient donc pour la première fois dans l’enceinte dionysienne. Pour ce déplacement, l’entraineur Graham Henry avait établi un plan pour museler le toulousain. Plan qui a échoué, puisque Émile Ntamack avait inscrit un triplé même si le Pays de Galles s’était imposé 34 à 33. Ce vendredi soir, un autre Ntamack fera face au XV du Poireau. Neil Jenkins en est persuadé, lui aussi sera énormément surveillé : « Romain est un vrai talent, un joueur de classe à l’ouverture ou au centre. Son père était un joueur très spécial et il a, évidemment, été bien entraîné par lui. »
