Le Montpellier Hérault Rugby a été condamné à une amende de 30 000 euros par la Commission de Discipline de la Fédération Française de Rugby.
Il y a quelques mois, on apprenait que Montpellier avait dépassé le Salary Cap à hauteur de 400 000 euros. Blanchi par le conseil supérieur de la DNACG (le gendarme financier, ndlr) Montpellier s’en était bien sorti. Néanmoins la Ligue a décidé de faire appel de cette décision arguant que les conclusions du Salary Cap Manager n’avaient pas été prises en compte lors de cette audience. Mohed Altrad, qui est ouvertement contre le Salary Cap, et son club étaient entendus hier par la Commission d’appel de la FFR. Pour rappel cette commission est celle qui avait allégé les sanctions contre le club héraultais il y a un plus d’un an avant que l’affaire Laporte/Altrad éclate au grand jour.
La Ligue rappelle les devoirs de transparence
Alors que la société de Mohed Altrad est devenue sponsor majeur de l’équipe de France et de la FFR, ce passage devant la commission (toujours présidée par Jean-Daniel Simonet, ndlr) ravive les risques de conflit d’intérêt. En effet, le Ministre des Sports avait demandé à ce que les membres restants de cette instance soient changés, ce qui n’a pas été réalisé. Cette commission a donc adressé une amende de 50 000 euros dont 20 000 avec sursis pour « pour un défaut de transmission de documents comptables dans le cadre du contrôle ». La LNR a réagit au sujet de cette décision en rappelant que les clubs doivent être « plus coopératifs avec le Salary Cap Manager ».
Communiqué de presse relatif à la décision de la Commission Nationale de la FFR. ➡️https://t.co/jyqSJgWYHJ pic.twitter.com/BqAoFgN17l
— Montpellier Rugby (@MHR_officiel) September 27, 2018