Lors du dernier mondial U20, des tests anti-récidives ont été appliqués pour limiter les gestes liés aux plaquages hauts.
Depuis quelques temps World Rugby effectue des tests lors de certaines compétitions pour limiter la dangerosité des plaquages et par conséquent améliorer la sécurité des joueurs. Au cours de la dernière Coupe du Monde des moins de 20 ans, ont été mises en place des sanctions d’après match. Au delà des sanctions appliquées par les arbitres, les matchs ont été revus afin de ne laisser passer aucun geste. Un joueur fautif se voyait infligé un avertissement à son dossier. S’il venait à être repris par la patrouille, un deuxième avertissement, synonyme de suspension, lui était adressé. Pendant la compétition aucun joueur coupable d’un geste dangereux n’a récidivé. Etant donné que dans la plupart des cas le plaqueur est victime d’une blessure, toutes les mauvaises postures ont été ciblées.
Les critères d’avertissement :
- Toutes les pénalités de contact élevé, quelle que soit la sanction pendant le match.
- Tous les plaquages nécessitant un protocole commotion, que ce soit à l’encontre du porteur de balle ou du plaqueur.
- Les plaquages hauts qui sont manqués en cours du match.
- Les contacts tête-tête ou épaule-tête évidents ou accidentels.
Vers l’abaissement de la ligne de plaquage
La ligne de plaquage été évoqué lors des travaux sur la sécurité des joueurs. Pour l’instant, il est interdit de plaquer un joueur au-dessus des épaules. World Rugby va bientôt tester une limite plus basse. Pour le Championnat du Monde de deuxième division la limite sera le sternum. Tout plaquage au-dessus de cette ligne pourra être sanctionné. Cette mesure a déjà été testée en France chez les jeunes. Le nombre de pénalités a fortement augmenté ce qui montre les mauvaises habitudes prises par les joueurs dès le plus jeune âge. Ce travail a donc une importance primordiale pour l’avenir de notre sport et de ses pratiquants.