Pour le troisième ligne des Hurricanes, Brad Shields, une course contre la montre vient de débuter pour potentiellement réaliser son rêve.
Né en Nouvelle-Zélande, Brad Shields, est devenu un élément fort des Hurricanes. A 26 ans, le niveau international est à sa portée mais son avenir ne semble pas se dessiner avec les All Blacks. En effet, il y a quelques mois il a signé un contrat avec l’équipe anglaise des Wasps. Il va rejoindre l’Aviva Premiership pour tenter de réaliser son rêve en évoluant au niveau international. Si ce n’est pas sous l’emblème de la fougère, c’est avec la rose qu’il pourrait accéder à l’échelon supérieur. Jamais appelé avec les All blacks (à part dans les catégories jeunes, ndlr), Brad Shields peut tout à fait porter les couleurs de l’Angleterre grâce à ses parents qui sont d’origines britanniques.
Dans l’œil d’Eddie Jones
Si cette ambition est avant tout possible, c’est parce que l’actuel sélectionneur du XV de la Rose le surveille de près. Les deux hommes sont en contact et lorsque le flanker rejoindra les Wasps, l’œil d’Eddie Jones sera attentif à ses prestations. Cependant en rejoignant l’Angleterre, Brad Shields met fin à ses chances de porter le maillot de la Nouvelle-Zélande dont il était si proche : « Quand vous regardez les All Blacks vous vous dites que c’est là que vous voulez être. Ce fut une décision difficile parce que j’étais proche de porter ce maillot depuis un moment et il est difficile de lui tourner le dos. Ce sera probablement très triste de dire au revoir aux Hurricanes […] Ce match contre les Lions britanniques et irlandais l’an dernier était quelque chose que je n’oublierai jamais. Pour la plupart d’entre nous, c’était le match le plus proche du rugby international et cela a ranimé de la passion en moi. C’était une nuit spéciale »
Désormais une course contre la montre commence pour lui. Il devra se mettre en valeur lors de la saison de Super Rugby qui va bientôt commencer puis poursuivre ces efforts lorsqu’il rejoindre les Wasps, pour réaliser son rêve en disputant la Coupe du Monde 2019.