Le jeune trois-quart aile de Clermont est revenu pour son club sur l’incident du match contre le Racing 92.
Plus d’une semaine après l’impressionnant K.O dont il a été victime face au Racing 92, Samuel Ezeala est revenu sur cet événement. Il a notamment évoqué les différents points du débat sur un incident qui a choqué les passionnés de rugby.
L’âge ? Pas en cause.
Pour Ezeala, il ne fait aucun doute que son âge n’a aucun rapport avec la violence de l’impact et les conséquences qui ont suivi : « Quand j’ai vu le débat par rapport à mon âge, j’étais presque gêné vis-à-vis de Franck. Je ne comprenais pas pourquoi on pouvait tenir des propos comme ceux que j’ai pu voir. J’avais 16 ans la première fois où je me suis entrainé avec l’équipe première et la seule chose que je voulais était de jouer avec l’équipe première. Je me sentais prêt, tout le groupe, le staff et les joueurs, m’ont beaucoup aidé depuis le début de cette saison et je suis très heureux et reconnaissant d’avoir pu avoir ma chance quelques jours après mes 18 ans, comme je me l’étais imaginé. Le choc je pense que tout le monde aurait pu l’avoir et le subir avec la même intensité ».
La technique de plaquage ?
Il reconnait effectivement, que sa tête, n’était pas idéalement placée pour un plaquage. Pour lui, le temps de prise de décision était trop court, il n’a pas eu le temps de réfléchir à son placement, cependant Franck Azéma lui a quand même dit que l’important était que Vakatawa soit tombé : « Franck m’a dit que j’avais parfaitement fermé les solutions de l’attaquant à travers ma course et quand je lui ai parlé de la technique, il m’a dit « il est tombé non ? Alors tu as réussi ! » le tout avec un grand sourire. Peut-être ma tête n’était pas très bien placée mais à cette vitesse, ce n’est pas facile. Le choc vient aussi du fait que j’ai voulu mettre un très gros impact. Je savais que de toute façon, j’allais subir face à un joueur comme Vakatawa. J’ai fait le choix d’accepter le défi en mettant l’épaule, j’aurais peut-être dû subir d’avantage le plaquage en l’accompagnant davantage… »
Un entretien à retrouver entièrement sur le site internet de Clermont.