L’équipe de rugby à XV d’Allemagne s’est mise en grève quelques jours avant une rencontre internationale face au Chili.
Les joueurs et le staff technique souhaitent protester contre la baisse de leurs ressources financières. Ce mouvement de grève est le résultat d’un litige entre la fédération allemande (DRV) et Hans-Peter Wild, le nouveau propriétaire du Stade Français. Grand mécène du rugby allemand, le fameux « docteur » aurait arrêter ses investissement ce qui met en danger le fonctionnement de la fédération et de son équipe nationale à XV. De ce fait, le capitaine de la sélection a annoncé la grève : «En tant que groupe, nous avons décidé de nous rendre indisponibles pour le match de samedi […] Nous demandons à la Fédération de commencer à prendre notre situation sérieusement, et prendre des mesures qui assurent que le rugby à XV a un avenir dans ce pays» Sauf que la Fédération ne l’a pas entendu de cette oreille et c’est offusquer de ce mouvement de grève à quelques jours d’une rencontre internationale :
« Ce soulèvement de l’équipe nationale est incompréhensible. Cette décision trois jours avant un match est inacceptable. De notre point de vue, la raison est incompréhensible, étant donné que de nombreux points soulevés par ce mouvement sont faux. » Klaus Blank, président de la DRV.
« Je suis d’autant plus irrité de cette grève car il y a un accord écrit sur la disponibilité des joueurs pour les trois tests matchs, qui, maintenant, ne va pas être respecté. » Manuel Wilhelm, directeur sportif.
La fédération allemande s’est organisée dans l’urgence pour monter une équipe d’ici le match de samedi. De nombreux joueurs ont répondu à l’appel de la fédération ainsi que l’entraineur de rugby à 7, Vuyo Zangqa, et son adjoint Clemens von Grumbkow. Cette formation aura trois jours pour se préparer à la rencontre face au Chili.