On le sait, lors des oraux de présentations des candidatures les autres délégations (Afrique du Sud et Irlande, ndlr) se sont gardées de tous commentaires sur les affaires* qui concernent Bernard Laporte. Précaution qui n’a pas été prise à l’Assemblée lorsque le président de la FFR y a défendu le dossier de la France.
Lors de sa présentation Bernard Laporte ne s’attendait sans doute pas à être interrogé sur les affaires qui le touchent depuis quelques semaines. C’est pourtant ce qu’il s’est passé et sa réponse n’a pas manqué de piquant. Quand Claude Atcher, député de l’Ariège, lui a demandé : « Pensez-vous que les divers conflits d’intérêts dans lesquels vous seriez mis en cause auraient pu entacher l’intégrité du rugby français et avoir nui à la candidature de la France ? » Le président de la FFR lui a répondu : « Il y a l’Inspection générale qui a été saisie. J’en ai lancé deux (des enquêtes du même type), quand j’ai été ministre des sports. Vous ne l’avez jamais été, vous ne le serez certainement jamais. » Sympa l’ambiance ! Au-delà de ça Bernard Laporte était venu avant tout répéter son engagement envers la candidature de la France pour le mondial 2023. Il a également exposé son incompréhension du résultat final du rapport de recommandation publié par World Rugby et qu’il était confiant pour le vote du 15 novembre.
« Monsieur le député, cher Régis, quand on joue un match, il faut penser que nous sommes les meilleurs ».
*Retrouvez la chronologie de l’affaire Altrad/Laporte ICI !