Créée en 1991 la sélection féminine du Japon a participé aux débuts de la Coupe du monde. Malheureusement le gouffre entre les nations majeures et le Japon est resté le même au fil des années. Il s’est même agrandi lorsque le Japon n’a plus participé aux mondiaux. Elles font leur retour cette année après 15 ans d’absence au plus haut niveau.
Histoire
Le Japon a participé à la première Coupe du Monde de rugby féminin soit la même année que la création de l’équipe. A chaque participation l’équipe n’est pas parvenue à franchir le cap des phases de groupe. En 1994, les nippones terminent 8ème de la compétition, c’est actuellement leur meilleur classement. Pas présentes en 1998 les japonaises font leur retour en 2002 avant de sortir à nouveau de la compétition pendant 15 ans.
Année en cours
Pour l’instant le Japon réalise un sans faute en 2017. Lors de chaque rencontre les nippones ont écrasé leurs adversaires. Certes elles n’ont joué que trois rencontres, dont deux face à Hong Kong qui sera l’équipe la plus faible du mondial, cependant la domination a été tellement forte que l’on est en droit de se dire que les japonaises peuvent embêter leurs futures adversaires.
- Pays de Galles 10 vs 52 Japon
- Japon 58 vs 0 Hong Kong
- Hong Kong 19 vs 60 Japon
Ne pas finir dernières
Elles font figure de petit poucet face aux mastodontes que sont l’Australie, la France et l’Irlande. Cela va être difficile de s’extraire de la Poule C. Il s’agira de faire bonne figure et de montrer de quoi le rugby japonais est capable avant la coupe du monde 2019 qui se déroulera au japon. Les chances de voir le Japon sortir de cette poule sont minces, l’équipe figure actuellement au 14ème rang du classement des nations de World Rugby. L’équipe n’a pas encore les armes pour se hisser plus haut même si les infrastructures se multiplient au japon puisque le rugby y connait un bel élan.
Le groupe :
Arrières : Keiko Kato, Riho Kurogi, Mayu Shimizu, Ai Tasaka, Moe Tsukui, Honoka Tsutsumi, Makiko Tomita, Iroha Nagata, Yumeno Noda, Eriko Hirano, Wasana Fukushima, Minori Yamamoto.