Sur cette première image on peut voir qu’il n’y a aucun joueur parisien dans le ruck, la limite du hors-jeu est donc définie par le bordelais au sol le plus proche des parisiens. La flèche rouge indique le crampon jaune gauche de Sylvain Nicolas qui lui sert d’appui lorsqu’il tape dans le ballon. Son pied est bien derrière la ligne il n’est pas hors-jeu.
Pourquoi Sylvain Nicolas peut réaliser ce geste en toute légalité ? C’est très simple il ne fait pas parti du ruck. Pour être considéré comme participant à un ruck, il faut que la tête et les épaules soient sous le niveau des hanches. Il faut aussi que le joueur soit lié à un partenaire ou un adversaire, de la main à l’épaule, autrement dit il faut qu’au minimum toute la surface d’un bras touche un autre joueur. Or ci-dessous on voit bien que Nicolas n’a pas la tête et les épaules sous le niveau des hanches, et qu’il n’a pas tout le bras lié au joueur adverse. Il le touche seulement avec la paume de sa main.
On vient de le voir Sylvain Nicolas a la possibilité légale de venir taper dans le ballon. Cependant pour l’instant sur l’image juste au-dessus, Bosman qui se trouve sur la gauche de la photo, n’est pas encore en droit de venir aplatir. En effet le ballon se trouve entre les jambes du dernier participant au ruck bordelais, les parisiens n’ont donc pas la droit de se précipiter sur le ballon. Oui mais voilà c’est une image arrêtée. Le cuire a continué légèrement à rouler, jusqu’à sortir des pieds du girondin et passer la ligne. A ce moment-là, le ballon est à nouveau en jeu et il peut être joué par n’importe quel joueur, Bosman est le plus rapide, il n’a plus qu’à aplatir.
[…] Bosman a bien suivi et n’a plus qu’à aplatir. (Retrouvez l’analyse détaillées de cet essai ici). En 15 minutes l’UBB est complètement sortie de son match, Steyn ne transforme pas, […]